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31/05/2021

KEDGE a reçu la Ministre Elisabeth Moreno : La parité Femme-Homme en entreprise, où en est-on ?

Alors même que la proposition de loi Rixain Castaner pour accélérer l’égalité économique et professionnelle entre les femmes et les hommes a été adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale et sera soumise au Sénat, KEDGE a organisé lors de son mois de l’inclusivité une table ronde mardi 25 mai autour du thème central de la parité femme homme en entreprise. Pour l’occasion, Alexandre de Navailles, Directeur Général de KEDGE, et Anicia Jaegler, Doyenne associée à l’inclusivité à KEDGE, ont longuement échangé avec Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, ainsi que des diplômés et étudiantes entrepreneurs. L’occasion de rappeler qu’une école de management telle que KEDGE a un rôle sociétal à jouer pour construire une société plus égalitaire et paritaire, montrer l’exemple mais aussi éduquer en changeant de pratiques et en étant force de propositions. Morceaux choisis des échanges. 

A l’initiative de KEDGE Entrepreneurship, la table ronde organisée en présence de la Ministre Elisabeth Moreno a permis de mettre en lumière les actions et les ambitions portées par KEDGE sur cette question de la parité femme homme en entreprise, mais aussi les défis encore à relever.

Alexandre de Navailles y a rappelé le rôle sociétal de KEDGE et détaillé le programme ambitieux de l’école sur ces questions, décliné autour d’un triptyque et illustré d’exemples de quelques initiatives mises en place :

  • Donner l’exemple en tant qu’école et organisation : KEDGE s’est fixée pour objectif d’atteindre l‘index de parité à 90 en 2025, en réponse à sa promesse d’être une école originale, durable et inclusive,
  • Former les jeunes et les aculturer, leur transmettre les valeurs au travers des enseignements (cours sur le genre, business ethic) et des formations adaptées (programme executive education monté avec l’International Women Forum sur le leadership au féminin et les femmes au coeur des conseils), mais aussi toute une série d’actions (préparer les étudiantes à l’entretien professionnel et à la négociation salariale) et la formation des associations étudiantes aux enjeux de la parité (signature de la charte BNEM contre les discriminations sexistes à l’école),
  • Jouer notre rôle dans la société : KEDGE a récemment signé la charte sur la diversité, participé activement aux Assises de la Parité et au Forum Génération Egalité d’Open Diplomacy en préparation du Forum ONU Femmes.

Outre la création par KEDGE d’un index d’inclusivité pour mesurer la performance de ses actions, Anicia Jaegler, récemment nommée doyenne associée à l’inclusivité, une première pour les business schools en France, a rappelé la part de responsabilité des écoles pour orienter les jeunes femmes vers des formations et métiers genrés : « Les biais de genre se font dès la petite enfance, il est possible de faire bouger les lignes avec des rôles-modèles pour inciter les étudiantes à aller plus loin ».

Le rôle des entrepreneurs est d’aller voir les jeunes femmes pour leur montrer que tout est possible. Cela aura un effet démultiplicateur qui permettra collectivement d’aller plus vite dans le changement et cela fait partie des missions de KEDGE.

La ministre a précisé « Quand on parle de parité, ne nous trompons pas de bataille, c’est un combat de justice sociale pour que toutes les femmes qui en ont envie aient la possibilité de réussir de la même manière que les autres.  Il faut déconstruire les idées reçues, je souhaite qu’il y ait autant de femmes dans les métiers dits d’homme que d’hommes dans les métiers dits de femme, parce que les métiers n’ont pas de genre. » 

Lors des échanges, Fatou N’Diaye, Présidente de The Wonders et diplômée de KEDGE a commenté : « Les femmes manquent d’audace. Elles doivent prendre conscience qu’il est possible d’arriver à des postes à responsabilité. Il faut qu’elles s’entourent d’alliés pour y parvenir. »

Julien Benayoum, diplômé de KEDGE et co-fondateur de Lita.co, a de son côté noté que « naturellement à l’embauche, les femmes ont une approche beaucoup plus conservatrice. Cela demande d’être sensibilisée, de pouvoir oser et d’avoir de l’audace. Il faut agir pour les générations à venir. »

Aby Sene, étudiante de l’Ecole Entrepreneuriale, et Clémence Tilly, étudiante du MSc en Innovation, transformation et entrepreneurship à KEDGE, toutes deux porteuses de projets entrepreneuriaux, ont quant à elles constaté des situations de harcèlement encore trop prégnantes en entreprise. Elles constatent également un déficit d’entrepreneuses par rapport au nombre d’hommes.

A KEDGE, l’entrepreneuriat est un accélérateur de ce constat et l’école multiplie les initiatives. Une équipe plus diverse permet d’impacter les écosystèmes, de mieux les comprendre et de développer de nouvelles solutions face aux problématiques pour faire sauter les barrières sociales ou d’égalité.

Pour Anil Benard-Dendé, Directeur Général Adjoint de KEDGE, « l’inclusion est un moteur pour les dirigeants d’entreprise. Les organisations sont plus efficaces lorsqu’elles sont plus diverses et ouvertes ». Il a ajouté « Notre plus grand impact, ce sont les 4000 étudiants diplômés qui sortent chaque année de l’école. Leur comportement demain dans les organisations nous permettra d’apporter notre pierre à l’édifice. »

Pour conclure, Alexandre de Navailles a adressé à la ministre « un vœu un peu provocant : que votre ministère n’existe plus bientôt. Le sujet ne sera réellement traité que lorsque nous n’en parlerons plus ».

L’intégralité des échanges est à retrouver sur la chaine Youtube de KEDGE

Le dossier de presse est téléchargeable sur KEDGE.edu

 


La table-ronde en vidéo

 

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